Antiquité

Antiquité: Idéal d'esthétique Grecque

Dans la Grèce antique, la beauté n'avait pas de statut autonome, elle est presque toujours associée à une autre qualité. Le concept était alors très ambigue 

Oracle de Delphes: «ce qui est le plus juste est le plus beau»

À l'âge d'or de l'art Grecque la beauté était associée à le mesure ou la convenance. Puis, le beau sera tout ce qui plait, suscite de l'admiration ou qui attire le regard. Par exemple, un bel objet est celui qui en vertu de sa forme satisfait les sens (dont la vue et l'ouïe).

Dans l'art ce qui était important était:

• Pour les hymnes: l'harmonie du cosmos.
• Pour la poésie: exprimer l'enchantement qui réjouit les hommes.
• Pour la sculpture: les mesures doivent être appropriées et il doit y avoir de la symétrie dans les différentes parties.
• Pour la rhétorique: il faut le rythme juste.

L'une des premières fois où l'on voit apparaître le concept de beauté est dans l'Illiade. Homère y fait l'éloge d'Hélène:

                                                         «L'irrésistible beauté d'Hélène»

Mais encore là, Homère ne peut pas vraiment nous définir le concept qu'il a utilisé.

 Umberto ECO, Histoire de la beauté, Montréal, Flammarion Québec, 2004, p.36-45